Edito

Rappel d’une épopée récente dont le Souvenir et la Mémoire doivent perdurer. Sur le plan médiatique, très beau parcours au large de sites touristiques majeurs, hauts lieux historiques des civilisations Méditerranéennes. Première grande course au large d’une nouvelle classe de bateaux, avec tout l’intérêt porté à ce qui fait nouveauté : les 9,50 open. Une véritable épreuve sportive au caractère fort et marqué : celui de la Méditerranée avec ses météos capricieuses et souvent extrêmes.

Le rameau d’olivier, hymne à la paix !

L’olivier, l’arbre totem des rivages de cette mer Méditerranée, témoin de l’histoire des hommes depuis l’aube des premières civilisations. Mer trait d’union... Celui tracé par ces navires qui la sillonnent depuis des millénaires ouvrant des routes des épices, des métaux, du vin ou de l’huile.

Et pourquoi par une Route de l’Olivier ?

L’idée a germé dans l’esprit d’un fils de cette Méditerranée, Jean Marie Vidal, coureur au large passionné, mais aussi, et surtout, marin humaniste. N’a t’il pas, il y a quelques années déjà, été l’âme de l’aventure le « Don du vent » qui a conduit des équipages de jeunes de toutes les nations de la Méditerranée tout au long des côtes de cette mer matrice ?

Aujourd’hui cet engagement humaniste rencontre l’Histoire, avec cette épopée moderne, entre les quais de Sète et ceux de Haïfa, l’Odyssée de l’Exodus. Reprendre la mer dans le sillage de ce navire, mais un rameau d’olivier dans les mains : un projet riche de symboles.

Un projet sportif ambitieux dans une mer connue pour ses colères, son caractère fantasque. Une grande première à la voile sur une toute nouvelle classe de bateaux. Un projet sportif ? Tout à fait ! Mais qui a dit que les sportifs, marins ou non, n’avaient ni coeur, ni mémoire ?